Toutefois, l’équilibre du marché du GNL suscite des inquiétudes actuelles, notamment en raison de problèmes persistants dans le transport et le stockage du GNL malgré les investissements importants de nombreux pays dans ce secteur. La demande croissante en gaz, en particulier en Asie, a entraîné une augmentation des prix, accentuée par des facteurs tels que la suspension par les États-Unis de la construction de nouveaux terminaux d’exportation pour des raisons environnementales.
Pour les perspectives à moyen terme du marché du GNL, la demande continue de croître à un rythme soutenu, dépassant les capacités de production et de transport actuelles. Cette situation pourrait entraîner une augmentation significative des prix du GNL, d’autant plus que de nouveaux pays asiatiques entrent sur le marché.
En réponse à ces défis, l’Europe est confrontée à la nécessité d’envisager des alternatives au GNL pour diversifier ses sources d’approvisionnement énergétique et réduire sa vulnérabilité aux fluctuations des prix et aux tensions géopolitiques. Parmi les solutions envisagées, on estime que la demande mondiale de GNL augmentera de 400 millions de tonnes par an en 2023 à plus de 550 millions de tonnes par an en 2030, maintenant ainsi des prix élevés pour le gaz dans les années à venir. Il est donc crucial pour les pays européens de diversifier leurs sources d’approvisionnement énergétique, en se tournant notamment vers les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire (notamment en France), et en mettant en place des stratégies d’importation plus variées et résilientes.