Cette connexion anticipée au réseau représente une étape importante pour EDF. Le réacteur Européen à Eau Pressurisée (EPR) de Flamanville, souvent présenté comme un symbole des défis industriels français, entame désormais sa phase de montée en puissance. L’unité de production n°3, la plus récente du site, fonctionne actuellement à 60 % de sa capacité et atteindra 80 % dans les prochaines semaines, conformément au protocole défini par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
L’enjeu est considérable : il s’agit de s’assurer de la fiabilité des systèmes avant d’atteindre 100 % de la puissance nominale, objectif prévu pour la fin de l’automne. EDF souligne que ces essais sont essentiels afin de garantir la sécurité de fonctionnement du réacteur et la stabilité du réseau électrique. La validation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), étape indispensable, permettra ensuite d’autoriser le passage au dernier palier de puissance.
Pour la filière nucléaire française, cette étape marque un regain de confiance après des années de retards, d’ajustements techniques et de critiques publiques. Elle confirme également la détermination du gouvernement à relancer la production d’énergie nucléaire bas-carbone, considérée comme l’un des piliers du mix énergétique national.

