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Vers un virage politique aux extrêmes ?

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L’Europe fait aujourd’hui face à une montée en puissance de l’extrême droite suite aux récentes élections au Parlement de l’UE. Ce virage à droite pourrait avoir des conséquences et des répercussions significatives sur la transition énergétique et écologique, ainsi que sur le développement et la concrétisation de nombreux projets d’énergie verte.

L’extrême droite et les conservateurs connaissent actuellement un succès considérable dans plusieurs pays comme la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas. Ainsi, tout le paysage politique de l’UE risque de changer.

La droite gagne de plus en plus de popularité en Europe. Cette montée est liée, non seulement à la baisse du niveau de vie en raison de l’inflation, et aux inquiétudes concernant l’immigration, mais aussi aux coûts exorbitants de la transition énergétique.

Vers de nouvelles capacités énergétiques en UE ?

On compte aujourd’hui plus de 714 000 MW de capacité d’énergie en Europe. Les nouveaux projets prévus sont déjà en phase de réalisation et permettront de doubler la capacité d’énergie propre, avec l’ajout de plus de 650 000 MW.

Les projets permettant d’assurer la souveraineté énergétique de l’Europe grâce aux énergies renouvelables comprennent principalement la construction de parcs solaires et éoliens. D’autres projets concernent la rénovation et la réparation des réacteurs nucléaires et des infrastructures gazières et pétrolières.

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Quel avenir pour la transition énergétique et écologique ?

Telle est la question que se posent bon nombre de personnes suite aux élections au Parlement Européen !

L’UE fait aujourd’hui face à de nombreux défis comme la dépendance à l’égard des importations de pétrole et de gaz russe, la crise énergétique, et les changements climatiques.

L’arrivée au pouvoir de la droite dans de nombreux pays comme la France pourrait bouleverser les agendas et freiner la transition verte de l’Union Européenne. De nombreux experts estiment qu’un virage à droite pourrait mener à une action politique anti-climat.

En effet, la droite s’est montrée, jusqu’à présent, sceptique, voire hostile à la transition énergétique en Europe. Pour les partis de droite, le climat et les énergies renouvelables ne sont pas des priorités.

La droite a également exprimé ses inquiétudes en ce qui concerne la baisse de la compétitivité en Europe par rapport aux autres pays à cause de la transition verte. C’est pourquoi une pression sera certainement exercée sur ce secteur.

Les nouveaux députés souhaitent accorder plus d’importance à la croissance économique, à l’emploi et à la question migratoire. La décarbonisation et l’exploitation des énergies vertes ne figurent pas parmi leurs priorités.